Une comédie romantique sympathique, qui nous parle avec dérision d’un sujet de fond. A découvrir !
Le pitch ?
Idal, trentenaire flemmard et pas franchement accompli, aime Valentine. Mais bon…le problème c’est que Valentine n’est pas juive ! Gros bémol pour Idal qui n’accepte pas cette différence dans son couple…
Et "J'aime Valentine mais bon...", ça donne quoi ?
Super mignon !
« J’aime Valentine mais bon », c’est le genre de pièce qu’on aime, car elle traite avec légèreté un sujet pourtant très sérieux. Tout en dérision, mais toujours avec justesse, l’auteur nous décrit les questionnements de ce couple pas si atypique.
Le personnage principal, parfaitement non-chaland, est aussi le narrateur de l’histoire : il nous explique la situation, nous expose son point de vue, avant de nous présenter la scène qui se déroule sous nos yeux. Et ça marche très bien. Malgré quelques petites lourdeurs, on rigole du début à la fin de cet homme maladroit, qui se pose beaucoup trop de questions (mais on ne se moque pas, c’est promis !). L’alchimie des comédiens fonctionne bien et la pièce est rythmée. La scénographie, ingénieuse et rigolote, apporte sa petite touche de fraîcheur à la pièce.
Bref, sans être LA pièce de l’année, on a passé une très bonne soirée !
Pour qui ?
Pour les amateurs de comédies romantiques. Mais, promis, les hommes aussi ont bien ri !
Le petit + ?
Les décors et accessoires : fun !
Et "J'aime Valentine mais bon...", ça joue où ?
Théâtre Lepic, Paris
Du mercredi au dimanche, jusqu’au 9 mars 2019
Auteur : Rudy Milstein / Metteur en scène : Mikaël Chirinian
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