Un spectacle sur la mémoire et l’oubli, qu’on a apprécié pour sa tendresse.
Le pitch ?
Sophie, petite fille à la joie de vivre communicative, est terrorisée à l’idée de tout oublier, comme sa maman et la maman de sa maman, atteintes de la même maladie. Elle met alors en place un stratagème : des carnets, sur lesquels elle note tout, absolument tout, pour être sûre de ne rien oublier.
Dans cette comédie dramatique sur l’importance des souvenirs et du moment présent, on suit les aventures de la jeune Sophie, ainsi que de ses compagnons de route : amis, famille, amant...
Et, “Carmin”, ça donne quoi ?
Touchant !
C’est avec beaucoup de curiosité qu’on a franchi la porte de ce petit théâtre, pour découvrir “Carmin”, un spectacle qu’on a sélectionné pour son pitch poétique.
Les premières minutes se font longues : on y découvre les personnages (dont un comédien qui incarne le rôle d’un éléphant en peluche, on vous jure !) et le décor un brin sommaire, sans pour autant réussir à rentrer illico dans l’histoire. Puis, les minutes passent et on s’attache petit à petit à ces drôles de personnages. On se met à apprécier l’histoire pour la tendresse qui s’en dégage, et on rit devant certaines situations cocasses. Ca y est, on est partis !
Si le niveau des comédiens n’y est pas toujours homogène, on a aimé la fraîcheur de leur jeu, l’humour et l’énergie de certains personnages un peu loufoques. Et surtout, on a adoré l'histoire et sa morale, qui nous a littéralement donné envie de croquer la vie à pleines dents.
Bref, “Carmin” c’est une bulle de douceur dans ce monde parfois si brut. Et ça fait du bien.
Pour qui ?
Pour tous.
Le petit + ?
Les personnages des colocataires, qui nous ont bien fait rire.
Et, “Carmin”, ça joue où ?
Festival Avignon Off 2021
Théâtre Au bout là-bas
Jusqu’au 31 juillet à 17h20, relâches les 12, 19 et 26 juillet
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